Cette pièce est la mise en scène par Julien Gosselin du roman de Michel Houellebecq : «Les Particules élémentaires». L’intrigue de la pièce nous plonge dans l’univers familial et sentimental de deux demi-frères qui illustre de manière exemplaire le suicide occidental notamment engendré par les événements de mai 1968. Des scènes très crues, parfois violentes, tant dans les mots que dans les actes, nous ont poussé à transcrire cette pièce très actuelle par des à-plats de couleurs vives. L’idée n’étant pas d’être le plus réaliste possible mais plutôt de proposer une interprétation sensible de l’univers mis en scène de Houellebecq. En fil rouge, nous avons également pris le parti d’ajouter des phrases tirées directement du roman, phrases qui nous ont marqué et qui, selon nous, pouvaient décrire le mieux l’ambiance particulière de la vision de Michel Houellebecq.
L'assemblage de ce travail est réalisé sous forme d'une vidéo, visionnable sur la plateforme de partage numérique Youtube.
Suite à une réflexion première autour de la place des Célestins, située sur la presqu'île de Lyon, notre intérêt s’est ensuite rapidement porté vers le théâtre des Célestins lui-même. En effet, nous voyons le théâtre, et à travers lui son univers, comme un programme indissociable de la ville et notamment d’une métropole comme Lyon. A l’image de la ville donc, le théâtre est le lieu où se déroulent intrigues, retournements de situations, passages, dialogues et interactions entre individus.
Dans un premier temps, nous avons décidé de mettre en avant les espaces et les objets qui font la particularité du théâtre à l’italienne. L'idée était de travailler en noir et blanc et de montrer la richesse des ornements du théâtre type Renaissance française. Nous nous sommes donc concentré sur les lustres et les frises, éléments prépondérants dans chaque pièce du théâtre des Célestins.
Dans un second temps, nous avons fait la démarche d’aller voir une pièce de théâtre qui, à première vue, contraste avec l’univers du théâtre à l’italienne.
Intentions