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Le mobilier fait également partie intégrante de la scénographie, puisqu’il se réfère aux bastingages des navires d’époque, et donne encore plus de force à l’univers que j’ai souhaité créer.

 

Si l’exercice n’a pas complètement été réussi scolairement, c’est en le reprenant quelques temps après que je me suis rendu compte d’une chose : ce projet d’espace scénographique m’avait déjà poussé à réfléchir au concept d’arrière-cour. C’est peut-être ce qui a commencé à définir mon approche d’un lieu, de ses usages et de la manière dont on pouvait y créer certaines interactions.

Cet exercice de première année s’intitulait : "Un parcours d'exposition". A travers ce travail, je me suis familiarisé avec la notion de parcours architectural dans un espace clos. Chacun des murs latéraux devaient rester aveugle, et la salle d’exposition se situait au second et dernier étage du musée. Il était également important de choisir un thème pour notre exposition, en l’occurrence une ethnie, l’exposition devant porter sur l’anthropologie. J’ai décidé de créer un espace dédié aux pirates. Si ce n’est pas réellement une ethnie, je crois surtout que j’ai cédé à un plaisir, car c’est vraiment un sujet qui me passionne depuis que j’ai l’âge de tenir un sabre en bois et de m’improviser terreur des mers.

Mon parti pris a été de concevoir un espace relativement neutre, de forme carrée, avec une salle centrale plus atypique qui contient la pièce maîtresse de la collection, à savoir un coffre ayant appartenu à un équipage pirate. Les salles d’exposition s’articulent autour de cet espace qui fait office de but de la visite, comme si on participait à une chasse au trésor.

Les enjeux étaient de traiter d’une part l’apport de lumière naturelle et/ou artificielle et d’autre part d’imaginer un mobilier en lien avec l’exposition.

Le parcours s’enroulant autour d’un carré, j’ai décidé d’éclairer l’enchaînement des salles via une lumière principalement naturelle et zénithale. J’ai réalisé cela à l’aide d’une différence de hauteur de plafond afin d’avoir une verrière verticale qui court le long du parcours, en hauteur. Quelques éléments de l’exposition sont également éclairés naturellement à l’aide de puits de lumière. Cependant je me suis fait la remarque par la suite que ce procédé relevait de l’ordre de l’anecdotique, car pas assez assumé.

La « grotte » qui renferme la pièce maîtresse est en revanche très sombre et le coffre est simplement éclairé par des lumières artificielles. Cet effet a pour but de donner un peu plus de mystère à cette dernière pièce. Néanmoins, via un travail de fentes dans la profondeur du mur, il est possible d’entrevoir cet espace tout au long du parcours d’exposition.

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